Sainte-Cécile-de-Milton

Sainte-Cécile-de-Milton

 

Première occupation permanente : 1824
Population 2014 : 2 122

 

Sans être abondant, le patrimoine de Sainte-Cécile-de-Milton est remarquable par son originalité et son état de conservation. Historiquement, la municipalité semble hésiter entre deux mondes, celui des townships, qui domine l’arrière-pays, et celui des seigneuries, tout proche, d’où vient la grande majorité de ses citoyens. Or, d’un point de vue patrimonial, ce sont les influences canadiennes-françaises qui orientent la configuration du cadre bâti, et ce, malgré une colonisation britannique précoce dont il reste encore quelques traces. Les familles francophones qui ont colonisé ce coin de pays viennent principalement de Saint-Pie, Saint-Damase, Saint-Dominique et Saint-Hyacinthe.

Municipalité sans vocation industrielle bien affirmée au XIXe siècle, Sainte-Cécile-de-Milton s’est construite autour des activités agricoles et des quelques commerces et institutions nécessaires à leur fonctionnement. Parmi ces activités, la pomiculture se démarque de façon particulière. Déjà en 1871, il se produit plus de pommes dans Milton que dans toutes les autres municipalités de la Haute-Yamaska ; à ce moment, on compte une cinquantaine de producteurs dans la paroisse, dont une trentaine au village même. La proximité de Saint-Paul d’Abbotsford, haut lieu de la pomiculture au Québec, n’est sans doute pas étrangère à ce phénomène. Plus tard, les familles Lasnier, Boulais, Guilmette, Courtemanche, Tétrault, Tremblay, Paré, Gehig et autres cultiveront des pommes à leur tour.

 

Patrimoine bâti de Sainte-Cécile-de-Milton

Pour atteindre la carte:map-pin-red

 

Guide du patrimoine bâti de la MRC de La Haute-Yamaska, Mario Gendron, Chantal Lefebvre, Johanne Rochon, Cecilia Capocchi, Granby, Société d’histoire de la Haute-Yamaska, 2015

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