Fonds Municipalité du canton de Sainte-Cécile-de-Milton

V001

Fonds Municipalité du canton de Sainte-Cécile-de-Milton.

– 1839-1949. – 1,83 m de documents textuels.

Histoire administrative :

«De toutes les municipalités qui forment aujourd’hui la MRC de La Haute-Yamaska, Sainte-Cécile est celle dont l’histoire fut la plus «française» de toutes, et ce autant par l’architecture et la disposition des bâtiments que par la mentalité et les traditions culturelles des citoyens.  Pourtant, ce sont les Britanniques qui s’y installent les premiers, vers 1825, et fondent Milton Corner.  Mais leur présence sera de courte durée et, bientôt, ils seront littéralement submergés par le flot migratoire des Canadiens français venus principalement de la seigneurie de Saint-Hyacinthe.  Dès 1842, ces derniers sont suffisamment nombreux (355 personnes, 60% de la population) pour qu’on érige une première chapelle catholique.  La fondation de la paroisse de Sainte-Cécile, la première du comté de Shefford, suivra en 1856, et la construction de l’église actuelle, qui longtemps desservira les populations de Roxton et de Saint-Valérien, sera terminée en 1861.  Dix ans plus tard, la municipalité, formée en 1864, regroupe 1 792 personnes dont 92% sont «natifs du Canada d’origine française» et le village compte environ 120 individus rassemblés autour de deux églises, d’un hôtel, d’un bureau de poste et de deux boutiques de forgeron.  A ces services s’ajoutent également ceux du médecin, du notaire, du cordonnier, etc.  Ailleurs sur le territoire, qui comprend à ce moment là le village de Roxton Pond, on retrouve plusieurs commerces, une manufacture d’outils, une fromagerie, trois scieries et deux moulins à farine.  Mais il va sans dire que la principale activité des habitants de Sainte-Cécile demeure, et demeura toujours, l’agriculture. La municipalité est d’ailleurs au sommet de sa croissance en 1871 et la population ne sera plus que 1 142 personnes en 1901.  Aujourd’hui, la vie économique de Sainte-Cécile est pratiquement la même que celle qui prévalait au siècle dernier: une agriculture centrée sur l’élevage et la pomiculture, de petites industries de portes et fenêtres et de meubles, quelques commerces, etc.  Aussi, la population de Sainte-Cécile n’a pratiquement pas varié au cours des ans.»

Gendron, Mario, « Sainte-Cécile-de-Milton », La MRC de La Haute-Yamaska : une histoire à découvrir, Granby, Société d’histoire de Shefford, 1993, p. 51-54.

Portée et contenu :

Le fonds comprend tous les documents inhérents au fonctionnement d’une municipalité.  Il est divisé en huit séries dont six traitent  de l’administration (procès-verbaux, règlements, rôles de taxes, etc.), des élections (listes d’électeurs, avis publics etc.), de la voirie (règlements, rapports, requête, etc.), de la santé (procès-verbaux) et du judiciaire (mandats d’arrêt, saisie) et deux portent plutôt sur des documents qui proviennent de d’autres secteurs d’activités : agricole et scolaire.

Instrument(s) de recherche : Racine, Richard, Fonds Sainte-Cécile-de-Milton, Répertoire numérique simple, Société d’histoire de Shefford, 1985, 15 p.

Autre document sur Sainte-Cécile-de-Milton


Mario Gendron, La petite maison du cordonnier de Milton

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