Publié le : 20 octobre 2020
par Louis-Charles Cloutier Blain dans Politique | Un commentaire
Il y a cinquante ans avait lieu l’un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire du Québec : la crise d’Octobre. Celle-ci débute le 5 octobre 1970 par l’enlèvement du diplomate anglais James Richard Cross. Elle s’intensifie ensuite lorsqu’un second enlèvement survient, celui de Pierre Laporte, vice-premier ministre du Québec. Le Front de libération du Québec (FLQ) revendique les enlèvements, dénonçant la colonisation des Canadiens français et exigeant la libération de prisonniers politiques. En réaction, Pierre Elliott Trudeau, premier ministre du Canada, refuse de négocier et adopte la ligne dure. Dans la nuit du 15 au 16 octobre, il déploie l’armée…
De 1859 à l’an 2000, vingt-deux hommes ont occupé la mairie de Granby. Certains étaient flamboyants et d’autres effacés; plusieurs ont eu une courte carrière, alors qu’une poignée s’est maintenue au pouvoir durant de nombreuses années; quelques-uns sont passés à l’histoire, mais la majorité a sombré dans l’oubli. L’histoire politique est ainsi faite qu’elle retient surtout les coups d’éclat, les grands projets et les hommes flamboyants, laissant dans l’ombre les intervenants plus modestes mais néanmoins efficaces et ceux que la conjoncture économique et politique ou le climat social défavorisent. Ce texte poursuit l’objectif d’aller au-delà des impressions premières afin de…
Avec un mince écart de 1,2 % entre les options du « oui » et du « non » sur près de 4,8 millions de votes enregistrés, le référendum du 30 octobre 1995 constitue une défaite amère pour les partisans de la souveraineté du Québec et une victoire à l’arrachée pour les supporteurs d’un Canada uni. Cet événement historique reste inscrit dans les mémoires de tous ceux qui l’ont vécu. Mais qu’en est-il des résultats dans les trois MRC de la grande région de Granby, soit Acton, La Haute-Yamaska et Brome-Missisquoi ? Examinons en premier lieu les tendances régionales du vote lors du premier référendum…
« Le ciel est bleu et l’enfer est rouge ». C’est ce qu’on disait autrefois pour s’amuser du profond attachement de certains ecclésiastiques aux valeurs véhiculées par le parti conservateur (les bleus) et de leur antipathie envers le parti libéral (les rouges). Le zèle politique de certains de ces pasteurs les conduisait parfois à se prononcer en chaire sur des sujets qui ne relevaient en rien de leur ministère, contribuant ainsi à diviser plutôt qu’à rassembler la communauté des fidèles. Mais les excès politiques des prêtres donnaient rarement lieu à des récriminations de la part des paroissiens ou à des réprimandes de…