Une découverte archéologique importante en haute Yamaska

par Alain Mochon dans Amérindien | 18 commentaires

C’est une excursion en canot sur la rivière Yamaska, faite pour le simple plaisir d’observer l’éveil printanier de la nature et d’apprécier de visu l’état des bandes végétales riveraines, qui est le point de départ de ce qui allait devenir un voyage temporel. Bref, un contexte banal ne permettant en rien de présager que cette journée du 13 avril 2009 allait devenir mémorable.

Rivière Yamaska Centre à Bromont

© À l’endroit où le fragment de vase a été découvert, la rivière décrit un parcours complexe de méandres dans une plaine alluviale luxuriante. Photo: Alain Mochon.

À peine amorcée à partir du pont de la rue Shefford à Bromont, la descente en canot solo devient vite sereine au fur et à mesure que la rivière ralentit son cours, puis décrit paresseusement une succession de méandres impromptus. En accostant l’embarcation près d’une rive concave, afin d’y récolter les coquilles de moules et en déterminer les espèces, un objet « quelconque » apparaît distinctivement sur le lit graveleux de la rivière, à quelques décimètres sous la surface de l’eau. À son emplacement d’origine, l’objet en question n’offre aucun autre indice particulier que sa géométrie angulaire.

En retirant l’objet du fond de l’eau, sa face inverse révèle alors un ensemble de motifs inusités, un rebord lisse avec une courbure laissant entrevoir la bordure de ce qui pouvait être un vase. S’agissait-il d’un véritable tesson de poterie amérindienne? Dans le doute, des photographies du fragment et de son environnement sont prises, de même que les coordonnées géographiques du lieu de prélèvement.

Amérindiens en haute Yamaska

© Le fragment de vase peut être clairement affilié à la grande famille linguistique des Iroquoïens du Saint-Laurent. Photo: Alain Mochon.

Au retour de l’excursion, une série d’échanges courriels, avec photographies à l’appui, s’engage par l’intermédiaire du personnel des parcs nationaux du Québec. L’objectif : obtenir le diagnostic d’un professionnel de l’archéologie. Quelques jours plus tard, il se confirme que le fragment anodin constitue bel et bien une trouvaille remarquable.

Les fragments de poteries (tessons de corps ou de bord de vases) constituent de véritables fenêtres ouvertes sur le mode de vie des premiers occupants du territoire. L’avènement de la poterie, développée à des fins de stockage et d’entreposage de la nourriture, marque la période préhistorique du Sylvicole, comme mentionné précédemment. Grâce à leur aspect général et aux motifs qu’ils portent, qui ont évolué à travers les trois millénaires que couvre cette période temporelle, les fragments de vases révèlent une signature toute particulière que les archéologues peuvent associer à une culture matérielle donnée. C’est ainsi que le fragment de bord de vase trouvé sur le lit de la rivière Yamaska peut par son parement typique être clairement affilié à la grande famille linguistique des Iroquoiens du Saint-Laurent.

La présence amérindienne dans la région de la haute Yamaska est très peu documentée en termes d’artefacts. L’état des connaissances suggère que le territoire a servi de zone de passage et de refuge dans un contexte d’utilisation extensive des ressources. La découverte inusitée de ce fragment de bord de vase s’ajoute à seulement trois autres sites connus dans le haut bassin de la rivière Yamaska, situés entre Farnham et Adamsville.

© La courbure du tesson de bord permet de déterminer une circonférence d’ouverture du vase de 70 cm, soit approximativement 22 cm de diamètre. Le tesson a été enregistré formellement au MCCCFQ et au sein de la banque de données de l’Inventaire des sites archéologiques du Québec. Photo : Roland Tremblay

Selon Roland Tremblay, archéologue émérite, le fragment daterait entre 1 350 et 1 580 ans de notre ère et serait donc antérieur à l’arrivée des Européens en région. Il est fort possible que les Iroquoiens aient eux-mêmes été impliqués dans le transport sur place de cette pièce, rendant ainsi plausible l’hypothèse d’une présence iroquoienne aussi loin dans le haut bassin de la rivière Yamaska. À l’endroit où le fragment de vase a été découvert, la rivière décrit un parcours complexe de méandres dans une plaine alluviale luxuriante. Cet environnement riche devait offrir des ressources multiples pouvant très certainement supporter des usages saisonniers. Mais il se peut aussi que la pièce ait été transportée par d’autres groupes à la suite d’échanges, par les ancêtres des Abénakis, par exemple. Quoiqu’il en soit, ce site représente un potentiel archéologique qui permettrait de lever le voile sur un chapitre de l’occupation humaine antérieure à l’arrivée des populations blanches sédentaires dans le secteur de ce qui allait devenir West Shefford.

© Fragment de fourneau de pipe. Photo: Alain Mochon.

Des visites subséquentes à la rivière ont aussi permis la découverte d’autres artefacts (fragments de tuyau et fourneau de pipes) davantage contemporains, mais dont le contexte préhistorique ou historique reste encore à préciser.

Tuyau de pipe en fine argile blanche. Photo: Alain Mochon.
© Tuyau de pipe en fine argile blanche. Photo: Alain Mochon.

Alain Mochon est biologiste et responsable du service de la conservation et de l’éducation au parc national de la Yamaska.

Étiquettes : , , , , , ,

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

  1. luc bernier

    Deux autres sources permettent d’établir une présence autochtone dans la région, notamment les Abénakis:

    « La région dite les Cantons de l’Est était le territoire de chasse des Indiens et particulièrement des Abénakis.

    La Voix de l’Est, le 1er octobre 1958.

    Les Abénakis font partie de l’histoire des Cantons de l’Est et de la région de Granby. Attention, ce ne sont pas des Algonquins.

    Les peuples amérindiens ont sillonné la région de Sutton, il y a de cela plusieurs milliers d’années. Des sites archéologiques, situés près de la baie Missisquoi à Glen Sutton, non loin de la limite du Canton de Potton et à la jonction des branches nord et sud de la rivière Missisquoi dans le Canton de Potton, relèvent des traces de leur passage datant de deux à trois mille ans. Plus près de nous, Sutton a été le territoire de chasse, de pêche et de cueillette des Abénaquis de l’Ouest, venant du Vermont et d’Odanak. John Collins, le premier à avoir arpenté la région, a signalé la présence d’Indiens de cette tribu entre 1771 et 1774.

    http://www.sutton.ca/fr/arts-et-culture/historique-et-
    patrimoine/index.asp#2

    Le curé Gill, fondateur de la paroisse Notre-Dame de Granby, a été élevé chez les Abénakis de Pierreville (Saint-François-du-Lac).

    Luc Bernier

  2. luc bernier

    Dans « Roxton Pond, 1886-1996 », Les Albums Souvenirs Québécois, Éditions Louis Bilodeau & Fils Limitée, Sherbrooke, 1996, p.12 (399p.), on indique que les premiers habitants de Roxton Pond (1800-1825) « furent des Indiens et que cette famille comptait quatre personnes connues sous les noms de François et Guillaume: deux frères, Marie-Louise, l’indienne, femme de Guillaume, et le fils de Guillaume, nommé Ignasse ».

    Selon les premiers chasseurs, ces Indiens étaient installés près de la « décharge » du lac, et vivaient de chasse et de pêche. Ils chassaient surtout le castor car il y en avait beaucoup autour du lac.

    On raconte que le vieil Indien François possédait un extraordinaire poney indien dont il se servait pour porter ses fourrures au marché.

    On ne mentionne pas de quel groupe d’autochtones il s’agissait, mais il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’Abénakis.

    Luc Bernier

  3. luc bernier

    Ajout au commentaire no 2:

    On mentionne que Télesphore Parent, , premier homme blanc à courir les bois dans la région de Roxton Pond, fit connaissance des Indiens d’ici en campant et chassant avec eux. « Roxton Pond, 1886-1996 » op.cit. au commentaire no 2, p.12.

  4. luc bernier

    Selon une autre source, Roxton Falls aurait été le théâtre d’activités abénakises, toutcomme Roxton Pond (lac de Roxton) :

    Avant cette date (1792), il semblerait que des amérindiens Abénakis visitaient ces lieux pour chasser et cueillir les fruits dans les forêts de la région. On pense qu’un camp indien se trouvait au pied des chutes de Roxton (Falls).

    http://grandquebec.com/villes-quebec/roxton-falls/.

    Bien d’autres sources établissent leur présence de chaque côté de la rivière St-François. Je m’intéresse à leur histoire.

    Luc Bernier

  5. luc bernier

    Une autre source et non la moindre, la Commission de toponymie du Québec, établit clairement la présence des Abénaquis au Québec. On leur doit entre autres les noms de Yamaska, Magog, Memprhémagog, Coaticook, Massawipi, Missisquoi.

    J’ai déjà mentionné et prouvé que le curé Gill, fondateur de la paroisse Notre-Dame de Granby avait été baptisé et élevé à Saint-François-du-lac (près de Pierreville), tout près de la réserve abénaquise d’Odanak, de la rivière Saint-François.(voir « Les Frères Maristes et l’éducation des garçons » dans les commentaires). Son ancêtre avait été enlevé par les Abénaquis dans une petite ville de la Nouvelle-Angleterre.

    Voici le texte de la Commision:

    TOPONYMIE ABÉNAQUISE PARTIELLE ET CENTRALISÉE

    Reste donc environ 7 700 noms de lieux dont une bonne partie pourrait être officialisée si on tient compte que les inventaires de terrain ont aussi permis la collecte de plus de 1800 toponymes situés à l’extérieur des frontières reconnues du Québec. Il est prévu que l’étape de l’analyse s’échelonne sur près de trois autres années.

    La toponymie du Québec est partielle et centralisée

    Les Abénaquis ont surtout habité et fréquenté certaines parties définies et circonscrites du territoire québécois : les vallées de la rivière Saint-François, de la rivière Bécancour et de la rivière Chaudière. Encore aujourd’hui, les réserves indiennes de Wôlinak et d’Odanak, situées le long de deux de ces rivières constituent le rempart de cette nation autochtone au Québec. Aussi la toponymie abénaquise est-elle majoritairement présente sur le littoral du Saint-Laurent ainsi que dans les anciens territoires de chasse situés au nord-est du parc du Mont-Tremblant et à l’ouest de la Tuque, territoires sur lesquels le Grand Conseil de la nation Waban-Aki revendique un retour de possession. Il faut cependant se rappeler que jadis, plusieurs endroits possédaient leur nom en langue abénaquise mais, le temps, l’intervention des missionnaires, des explorateurs et des voyageurs ainsi que la déformation des vocables a fait en sorte qu’on n’en connaît plus que quelques-uns.
    La toponymie abénaquise est voie d’extinction
    Le fait qu’il reste si peu d’Abénaquis parlant encore leur langue a contribué à l’oubli d’un bon nombre de toponymes. Le temps a aussi déformé ou rendu méconnaissables quantité de ceux-ci. Il y avait alors un grand risque de perdre à tout jamais les noms de lieux abénaquis si aucun relevé systématique n’avait été fait. Désormais, une bonne partie de la toponymie abénaquise encore connue est assurée d’une conservation par le biais des fichiers de la Commission de toponymie.

    Cet apport tononymique des Abénaquis vient s’insérer dans les quelque 17 700 noms de lieux autochtones inventoriés par la Commission de toponymie, ses représentants ou ses contractuels. Sur ce nombre, environ 10 000 ont été analysés et traités, à ce jour. Il reste donc environ 7 700 noms de lieux dont une bonne partie pourrait être officialisée si on tient compte que les inventaires de terrain ont aussi permis la collecte de plus de 1800 toponymes situés à l’extérieur des frontières reconnues du Québec. Il est prévu que l’étape de l’analyse s’échelonne sur près de trois autres années.

    http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/pdf/la%20toponymie%20des%20Abenaquis.pdfhttp://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/pdf/la%20toponymie%20des%20Abenaquis.pdfhttp://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/pdf/la%20toponymie%20des%20Abenaquis.pdf

  6. luc bernier

    Un autre texte, en provenance des archives des Frères Maristes à Château-Richer, identifie la rivière La Chaudière comme ayant déjà été identifiée par un terme abénaquis:

    Ce beau cours d’eau sort du lac Mégantic, après avoir pris sa source dans les hautes terres qui séparent le Vermont et le Maine de la Beauce. Au début de la Nouvelle-France, la rivière portait le nom de « Mechatigane », mot qui signifie en abénaquis « rivière ombreuse ».

    https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.1&thid=13e5c7bb6b0c41f4&mt=application/pdf&url=https://mail.google.com/mail/?ui%3D2%26ik%3D4a09edc916%26view%3Datt%26th%3D13e5c7bb6b0c41f4%26attid%3D0.1%26disp%3Dsafe%26realattid%3Df_hg5hl5oe0%26zw&sig=AHIEtbQ-YQkhvuWv6TS739MsTCMv27oOUw

  7. Mario Gendron

    À tous ceux qui s’intéressent à la préhistoire amérindienne, je suggère la lecture de ce texte de Roland Tremblay, archéologue, et d’Alain Mochon, responsable du Service de la conservation au parc de la Yamaska, qui porte sur la découverte d’une pointe de lance au mois d’août 2011. Cette découverte nous en apprend davantage sur les peuples qui, possiblement, ont parcouru notre territoire voilà plusieurs milliers d’années. Bonne lecture.

    http://www.sepaq.com/resources/docs/pq/yam/yam_bulletin_2012.pdf

  8. luc bernier

    M. Gendron,

    Je viens de lire le texte que vous proposez dans le commentaire 7. Je l’ai apprécié.

    Il est souhaitable que l’on pousse ce genre de recherches, surtout le long des cours d’eau.

    De mon côté, je m’intéresse surtout aux Abénaquis et je refais une deuxième lecture de « L’histoire des Abénaquis » de l’abbé Maurault, un grand classique. Il parlait l’abénaquis et connaissait bien ce peuple puisqu’il a été missionnaire à Pierreville (St-François-du-Lac, Odanak) pendant une grande partie de sa vie.

    J’ai commencé des démarches pour entrer en contact avec Mme Nicole O’Bensawin, une Abénaquise très impliquée pour faire connaître l’histoire et la culture de cette grande nation amériendienne.

    Luc Bernier

  9. luc bernier

    Samedi dernier, je visitais le musée des Abénaquis, à Odanak (près de Pierreville).

    Pierreville est située entre Sorel et Nicolet, sur le bord de la rivière St-François.

    MUSÉE D’ODANAK

    Une guide nous y a accueilli (elle détient une maîtrise en archéologie de l’Université Laval). Elle nous a très bien expliqué ce que couvrait le territoire abénaquis avant l’arrivée des Blancs : Nouvelle-Angleterre, le Sud du Nouveau-Brunswick, le Rive-Sud du Saint-Laurent au Québec (de la frontière américaine à la rivière Chaudière).

    Elle a confirmé qu’ils appartiennent à la famille linguistique algonquine.

    Un montage audiovisuel d’une grande qualité relate (résumé de ce qui prenait trois semaines à raconter dans la tradition orale) l’histoire des débuts (Création du monde abénaquis par le Créateur) et la suite…

    Cette histoire rappelle l’épisode où l’auteur de « Racines » avait dû écouter un ancien de sa tribu africaine pendant trois jours avant d’arriver à son ancêtre, Kunta Kunté.

    Parmi les faits étonnants, on apprend que cette tribu amérindienne possédait un calendrier lunaire de 13 mois (3 pour le printemps, l’été et l’automne, et 4 pour l’hiver).

    Ce musée répond à toutes les exigences d’un musée moderne et mérite que les maîtres et les parents y emmènent écoliers et enfants.

    Des livres et des albums de photos permettent de connaître les prêtres et les religieuses qui se sont dévoués pour l’éducation de cette communauté.

    Une église et une petite chapelle existent encore, sur le même terrain que le musée.

    On peut visiter le cimetière derrière l’Église.

    Quelques trois cents Abénaquis habitent encore sur cette réserve.

    Bref ! La visite vaut le coût pour tous ceux qui s’intéressent à la présence et à l’histoire des autochtones dans notre région… dans ce cas-ci, les Abénaquis…

    Je recommande fortement.

    Luc Bernier

  10. luc bernier

    Dans le Devoir du 6 août 2013, Louise-Maude RIOUX-SOUCY, s’intéresse aux fouilles archéologiques réalisées derrière le Musée des Abénakis, à Odanak (près de Pierreville).

    C’est Jacques Levasseur de Néré (1704) qui a indiqué son emplacement sur une carte.

    On a trouvé des pieux massifs dde 20 à 25 centìmètres de diamètre et une enfilade de traces de piquets. (Rioux-Soucy). Les Abénakis l’ont habité et l’ont défendu contre les assauts des Britanniques. Il fut détruit par un incendie en 1755. (Michelle Bélanger)

    Ler recherches ont commencé en 2010, sous la direction de Geneviève Trévaud et Michel Plourde. Ils ont mis à jour une impressionnante collection d’artéfacts (2 500 pièces).

    L’article nous rappelle que
    « les Abénakis ont d’abord été chassés de la Nouvelle-Angleterre par les Britanniques et les Iroquois, Ils se sont ensuite établis près de la rivière Chaudière et on les a déplacés ici (Odanak), à la demande du roi ». (Michelle Bélanger, directrice du musée).

    Souhaitons que de plus en plus de gens s’intéressent, grâce à eux, à l’histoire des Abénakis et des Autochtones.

    Luc Bernier

  11. Michelle Beauvais

    De par ma démarche en textile « Le tissage aux doigts au Nord-Est des Amériques » cette recherche m’interpelle. J’ai déposé en mai 2011, 5 boîtes d’archives qui représente ma démarche de 1976 à aujourd’hui. La démarche de collaboration sur le sujet avec Tom Condé depuis juillet 2011 se poursuit sur le groupe de recherche fb « Au delà de la ceinture fléchée / Beyond Arrowhead Sash ».

    Nous publions des informations d’intérêt public sur l’Histoire du tissage aux doigts au Nord-Est des Amériques depuis la période pré-contact. Nous nous appuyons sur des faits, période dans le temps et lieux.

    Vous pouvez nous joindre Michelle Beauvais et Tom Condé sur la plateforme
    https://www.facebook.com/groups/michellebeauvais/

  12. Patrick Peloquin

    J ai trouver des armes en bois avec des têtes d animaux et beaucoup de souche avec des sculpture magnifique!!!!sur la st-francois!j aimerait vs envoyé des photos

  13. jean-guy landry

    Merci c’est super pour l’histoire du Québec (merci)

  14. Daniel G. Blanchette

    PHÉNOMÈNE D’OCCUPATION ANTÉRIEURE FORT ORGANISÉE DU MONT SHEFFORD COTÉ SUD OUEST — En descendant récemment le sentier pédestre du Mont Shefford, j’ai constaté peut-être une dizaine de plateaux de diverses grandeurs laissant imaginer une occupation humaine antérieure hautement organisée ; un de ces plateau étaiit terminé par un mur de pierre à la limite du plateau de lusieurs centaines de pieds de long ; Il est visible que ces plateaux étaient reliés par une large montée sinueuse avec courbes bien orientées pour faciliter le mouvement accéléré.de troupes et équipements.. J’aimerais bien savoir ce que donnerait une recherche archéòlogique sur ce phénomène…

  15. Manon Potvin

    Bonjour,

    Native de Granby, j’habite depuis longtemps à Paris mais mes racines m’intéressent toujours. A chaque fois que je fais un séjour au Québec, je vais voir ma maison natale et les environs dans les Cantons de l’Est.
    J’apprécie particulièrement les recherches à propos des amérindiens afin de transmettre à distance notre histoire…
    Merci encore pour ces reportages

    Manon Potvin

  16. Manon Potvin

    La grande famille linguistique des Iroquoïens du Saint-Laurent est -elle totalement disparue aujourd’hui ?

  17. Chantal forget

    Bonjour à vous,
    Je me demande? Est-ce qu’il y a des sites sacrés autochtones en estrie, ou si le fait que les amérindiens n’habitaient pas en permanence la région explique-t-il qu’il n’y en ai pas….
    Merci

  18. Johanne Rochon

    Bonjour Mme Forget,
    Voici une conférence sur l’Histoire de l’occupation du territoire des Cantons-de-l’Est par les Abénakis qui pourrait vous intéresser.
    « La 20e conférence annuelle Robin Burns
    Une cour arrière fort utile
    Histoire de l’occupation du territoire des Cantons-de-l’Est pas les Abénakis
    Le Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est vous invite à la vingtième conférence annuelle Robin Burns, qui aura lieu mercredi le 17 octobre 2018 à 19h, à la salle Cleghorn de l’édifice McGreer sur le campus de l’Université Bishop’s. Le CRCE a invité le professeur Claude Gélinas de l’Université de Sherbrooke à prononcer le discours de cet événement qui marquera un important anniversaire pour le CRCE.
    Le territoire des Cantons-de-l’Est est habituellement reconnu, et à juste titre, comme le territoire historique de la Nation des Abénakis. Toutefois, de l’époque de la colonisation jusqu’à nos jours, il est difficile d’identifier des endroits qui témoignent d’une occupation significative du territoire par les Abénakis. Ce phénomène s’explique par la différence anthropologique entre la notion de « territoire d’occupation » et celle de « territoire d’exploitation ». Si des conjonctures historiques ont amené le peuple abénaki à s’établir dans des villages permanents de la vallée du Saint-Laurent, les Cantons-de-l’Est sont demeurés, pour cette nation, un territoire fort utile pour des fins de subsistance, soit un territoire de chasse, de pêche et de piégeage. Par conséquent, malgré la présence des Abénakis sur le territoire des Cantons-de-l’Est durant plusieurs décennies, l’utilisation qu’ils ont fait de ce territoire n’a pas donné lieu à des modes d’occupation communautaire à grande échelle des terres de la région. En s’appuyant sur des données historiques et archéologiques, cette présentation brossera un portrait de cette relation bien particulière qu’ont entretenu ce peuple avec la terre au fil du temps et sur les défis posés par l’arrivée de colons euro-canadiens.
    Cet événement est organisé en collaboration avec l’Association des étudiants en histoire de l’Université Bishop’s. L’événement, qui se déroulera en anglais, est gratuit et tous sont les bienvenus. Pour plus d’informations: http://www.etrc.ca/news/
    Fabian Will
    EXECUTIVE DIRECTOR OF EASTERN TOWNSHIPS RESOURCE CENTRE
    DIRECTEUR ADMINISTRATIF DU CENTRE DE RESSOURCES POUR L’ÉTUDE DES CANTONS-DE-L’EST

    Eastern Townships Resource Centre / Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est
    Bishop’s University »

Abonnez-vous à notre infolettre

Articles par catégories

Notre page Facebook