La modiste et son destin
Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l’industrialisation et l’urbanisation bouleversent les conditions générales de vie autant que les mœurs de bon nombre d’habitants du Québec. Dans la foulée de ces transformations, certaines femmes n’hésitent pas à prendre le chemin de l’usine [1], alors que d’autres contribuent aux revenus familiaux en travaillant à leur compte, à la maison, conciliant tâches domestiques et vie familiale; le métier de modiste convient bien à ce style de vie. Artisane, la modiste du début du XXe siècle fabrique le chapeau à la main, bien souvent comme un objet unique. Elle conçoit des…
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