L'édifice Stanley, en 1980 (Photo Luc Durocher, SHHY)
« Avec son imposante structure en pierre, l’usine Stanley domine le paysage de Roxton Pond depuis plus d’un siècle. » C’est ainsi que débute l’Histoire de l’usine Stanley Tool de Roxton Pond, un travail d’une trentaine de pages que l’historien Mario Gendron, aidé de Cecilia Capocchi à la recherche, vient de déposer et dont on vous offre ici l’exclusivité. La réalisation de cet historique, qui vise à faire connaître les facteurs et les incidences de l’installation de la Stanley Tool à Roxton Pond, avait été confiée à la SHHY par le Comité d’aide à la conservation de la Stanley, dans le cadre du Pacte rural de la MRC de La Haute-Yamaska (2011). Le choix des illustrations et le montage du texte ont été faits par Johanne Rochon.
Bonne lecture : Histoire de l’usine Stanley de Roxton Pond PDF
Usine Stanley Tool Company Roxton Pond, Évaluation patrimoniale PDF
Mme Capocchi et M. Gendron,
Je suis très heureux que vous ayez consacré votre temps aux bâtisseurs industriels de Roxton Pond.
Dans un autre commentaire, j’avais mentionné le nom de Sem Dalpé et souhaité qu’on souligne l’apport de la communauté baptiste dans la vie économique de la région.
Un coup d’oeil rapide me permet de constater que vous vous êtes très bien chargés de cette tâche.
Bravo!
Je vous reviendrai, une fois que jevous aurai relu avec plus d’attention.
Un ami de l’Histoire régionale.
Luc Bernier
Je viens de terminer une étude plus approfondie de votre recherche (Mario Gendron, Mme Capocchi et Johanne Rochon).
J’apprends encore le métier d’historien, mais selon moi, il s’agit d’un travail dûment documenté:
1. en sources primaires : Actes du Parlement, cadastres, registres, journaux, textes de la Stanley, textes de musées, ministères, Archives, Annuaire statistique du Québec.
2. en sources secondaires:
a) sur l’histoire des outils: Robert Tremblay, Robert Westley, Jacques Héroux, Jeffrey L. Rodingen
b) sur l’histoire de la région: Mario Gendron et SHHY.
On suit très bien l’évolution de l’industrie de la taillanderie à Roxton Pond:
De Sem Dalpé à la vente au Groupe Ranger, on y apprend des détails fort intéressants sur les groupes baptistes et catholiques ayant travaillé dans ce domaine: métiers, répartition par dénomination religieuse etc.
NOTE:
Il est en effet surprenant que les méthodistes n’aient pas fait partie des employés. J’émettrais ici l’hypothèse que l’Église méthodiste, craignant l’influence du ministre Bullock, ait défendu à ses membres de travailler à cette usine. En ce sens, vous soulignez l’intention affichée de M. Bullock de les convertir.
Bien d’autres considérations pourraient servir à enrichir mon appréciation mais, d’ores et déjà, je trouve que cette brochure historique mérite de figurer en bonne place dans les bibliothèques des écoles secondaires et des municipalités de Granby et de la région.
Je ne manquerai pas non plus d’en recommander fortement la lecture à Jean-Pierre Kesterman, l’auteur d’un magistral travail sur l’Histoire des Cantons de l’Est.
Historien chevronné et excellent professeur ( il m’a enseigné dans les années 1970, Université de Sherbrooke), je suis sûr qu’il saura, beaucoup mieux que moi, vous rendre justice.
En conclusion:
un grand « BRAVO » pour la qualité de ce travail sur l’histoire de la taillanderie à Roxton Pond, et l’apport des communautés baptistes et catholiques dans l’évolution économique de Roxton Pond, de Granby et des environs.
Luc Bernier
En relisant les titres de votre bibliographie, j’ai réalisé que les recensements du Canada n’y apparaissent pas.
Pourtant vous y référez plusieurs fois:
1861: p.7, 1871:p.8, 1881: p.28, 1901: p.22,
*** 1911: pp.22, 24, 25, 29.
1921: P.22, 1931: p.20, 1941: p.23, 1961: p.23, 1971: pp.23, 25, 1981: p.20, 2001:p.21.
En vous référant si souvent aux recensements, vous démontrez plus que jamais l’importance de cette source pour les chercheurs.
En ce sens, un grand nombre de ces derniers ont déploré les changements apportés par le gouvernement fédéral dans les données répertoriées du recensement
Voilà trois fois que je relis votre ouvrage, c’est dire la valeur que je lui reconnais.
J’apprends mon nouveau métier.
Luc Bernier
Merci pour vos travaux d’Histoire. L’usine Stanley j’en connaissait très peu. J’ai hate d’aller visiter. François Dubé div C.