À l’occasion de la campagne électorale fédérale en cours, nous croyons pertinent de republier ce texte de 2011 sur les élections de 1965 dans Shefford, les plus chaudement disputées au Canada depuis 1911. En toute logique, c’est Gilbert Rondeau, le candidat du Ralliement créditiste, qui aurait dû remporter l’élection fédérale de 1965 dans Shefford, comme il l’avait fait lors des deux précédentes et comme il allait le faire lors des trois suivantes. Or, un adversaire inattendu, Paul-O. Trépanier, maire de Granby et improbable candidat du Parti conservateur, devait brouiller les cartes et lancer Shefford dans la campagne à trois la…
Publié le : 20 octobre 2020
par Louis-Charles Cloutier Blain dans Politique | 3 commentaires
Il y a cinquante ans avait lieu l’un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire du Québec : la crise d’Octobre. Celle-ci débute le 5 octobre 1970 par l’enlèvement du diplomate anglais James Richard Cross. Elle s’intensifie ensuite lorsqu’un second enlèvement survient, celui de Pierre Laporte, vice-premier ministre du Québec. Le Front de libération du Québec (FLQ) revendique les enlèvements, dénonçant la colonisation des Canadiens français et exigeant la libération de prisonniers politiques. En réaction, Pierre Elliott Trudeau, premier ministre du Canada, refuse de négocier et adopte la ligne dure. Dans la nuit du 15 au 16 octobre, il déploie l’armée…
De 1859 à l’an 2000, vingt-deux hommes ont occupé la mairie de Granby. Certains étaient flamboyants et d’autres effacés; plusieurs ont eu une courte carrière, alors qu’une poignée s’est maintenue au pouvoir durant de nombreuses années; quelques-uns sont passés à l’histoire, mais la majorité a sombré dans l’oubli. L’histoire politique est ainsi faite qu’elle retient surtout les coups d’éclat, les grands projets et les hommes flamboyants, laissant dans l’ombre les intervenants plus modestes mais néanmoins efficaces et ceux que la conjoncture économique et politique ou le climat social défavorisent. Ce texte poursuit l’objectif d’aller au-delà des impressions premières afin de…
Avec un mince écart de 1,2 % entre les options du « oui » et du « non » sur près de 4,8 millions de votes enregistrés, le référendum du 30 octobre 1995 constitue une défaite amère pour les partisans de la souveraineté du Québec et une victoire à l’arrachée pour les supporteurs d’un Canada uni. Cet événement historique reste inscrit dans les mémoires de tous ceux qui l’ont vécu. Mais qu’en est-il des résultats dans les trois MRC de la grande région de Granby, soit Acton, La Haute-Yamaska et Brome-Missisquoi ? Examinons en premier lieu les tendances régionales du vote lors du premier référendum…